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Après avoir travaillé sur l'avionage du TU3 PSA et plus particulièrement sur sa gestion électronique, j'ai décidé de m'attaquer au célèbre bloc Autrichien mondialement connu dans le milieu de l'aèronautique légère de loisir, le Rotax 912. Ce bloc moteur à 4 cylindres à plat est décliné en 2 versions, 80cc et 100cv, il est alimenté en carburant par une pompe mécanique installée sur son réducteur et 2 carburateurs alimentant chacun 2 cylindres latéraux. Son allumage est quand à lui commandé par CDI (système à décharge de condensateur), il est doublé et est alimenté électriquement par l'alternateur installé sur le moteur lui-même, de plus une génératrice de 250w produit l'électricité de bord. Ce moteur est ainsi autonome et n'a besoin d'aucune source électrique extérieure, seul un réservoir de carburant lui est nécessaire pour fonctionner (mise à part une batterie pour le demarrage !). Si ce moteur à l'avantage, et non des moindres, d'être suffisant à lui-même pour fonctionner, il à néanmoins quelques inconvénients non négligeables tels que : - Risque de givrage des carburateurs Le passage en gestion électronique à pour but de supprimer les inconvénients énoncés ci avant tout en apportant son lot d'avantages et inconvénients : Les + : - Suppression des soucis liés aux carburateurs (vapor lock, givrage, soucis de flotteurs, synchronisation) Les - : - Plus d'électronique et de câblage donc plus de risques de pannes liés à cet ajout Connaissant les avantages et inconvénients de chacun des systèmes il est facile de convenir de la pertinence d'une gestion électronique ! Le cahier des charges : - Economique (utilisation si possible de composants issus de l'automobile + pièces réalisées soi-même) Maintenant que le chemin est tracé, au travail !!
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